Tokyo entre tradition et modernité

Pour ce premier jour de découverte, j’ai choisi de me simplifier la vie en ne prenant pas le métro. Je me suis donc concocté un petit itinéraire faisable à pied depuis mon hôtel à Shinjuku. Ready ?

10:00 Petit-déjeuner à l’hôtel

J’ai quand même un peu de mal à me remettre de mon décalage horaire : je me réveille une 1^ère fois à 5h du matin et je me force à me rendormir un peu. J’émerge finalement vers 10h pour aller prendre mon petit-déjeuner. Les odeurs de poissons me retournent l’estomac et je reste donc sur des aliments classiques pour occidentaux ! Je testerais peut-être demain.

11:00 Observatoire depuis le Tokyo Metropolitan Government Building

Je me dirige d’abord vers la mairie de Tokyo, un bâtiment gris très reconnaissable avec ses deux tours jumelles. Construite en 1991 par l’architecte Kenzo Tange, on raconte que sa silhouette serait fortement inspirée de la cathédrale Notre Dame de Paris. Il est possible de monter gratuitement au 45^ème étage de la tour qui offre un panorama impressionnant sur la ville. Par temps clair, il est même possible d’apercevoir le cône parfait du Mont Fuji mais ce matin il y a trop d’humidité dans l’air et l’horizon est caché par une brume blanche.

12:00 Parc Shinjuku-Gyoen

Au départ conçu pour le seul plaisir de l’empereur, ce magnifique parc est désormais ouvert au public. Il faudra néanmoins vous acquitter d’un droit d’entrée de quelques euros pour profiter du calme et de la verdure. A peine rentrer dans le parc, on se sent instantanément loin de l’agitation tokyoïte et on peut prendre le temps d’observer le jardin traditionnel japonais et sa maison de thé en bois. Ce parc est apparemment l’un des plus fréquenté de Tokyo pendant la saison des sakura (cerisiers en fleurs).

14:00 Temple Meiji-Jingu

Je sors du premier parc pour me diriger aussitôt vers un autre beaucoup plus grand un peu plus au sud : le yoyogi park. Ce dernier renferme le Meiju-Jingu, un des plus grands sanctuaires shintoïstes du pays. Plusieurs Torii (portails) ainsi qu’une rangée d’anciens tonneaux de saké décorés accueillent le visiteur dans ce lieu simple au style très épuré. Avant de rentrer dans l’enceinte même du temple pour prier, les japonais effectuent un rite de purification avec de l’eau : on se lave d’abord la main gauche puis la main droite avant de porter le reste d’eau à sa bouche. Je reste plusieurs minutes à les regarder effectuer gracieusement ces gestes sacrés. Sans le faire exprès, je suis arrivée sur les lieux vers 14h, pile à l’heure pour l’offrande rituelle aux divinités signalée par un gong retentissant.

14:30 Des gyozas grillés 

En sortant du temple, la faim se fait sentir et je me dirige sur la rue Omote-Sando, version tokyoïte des Champs-Elysées. Toutes les grandes marques de luxe (Chanel, Louis Vuitton…) possèdent un immeuble sur cette avenue et certaines constructions commandées à de grands architectes valent le détour. En prenant dans un petite rue perpendiculaire, je tombe finalement sur un restaurant proposant uniquement des gyozas (petits raviolis) à la carte. C’est parfait: j’adore ça et surtout je suis sûre de ce que je vais manger contrairement à hier soir. J’arrive même à passer ma commande en japonais ce qui me vaut un grand sourire et un pouce levé du restaurateur « Yaki Gyoza Kudasai »  = des gyozas grillés svp!

15:00 Spécial Mode dans Takeshita-dori

Je vous conseille d’arpenter plusieurs fois cette rue grouillante pour admirer le style déjanté des jeunes japonaises. Cheveux multicolores, énormes talons et robes ultra-courtes à rubans, il y en a pour tous les goûts. Et si vraiment vous flashez sur un accessoire, vous pourrez surement le dénicher dans une des nombreuses boutiques proposant des babioles kawaii tout au long de la rue. En réalité, c’est assez rafraîchissant de voir, même le temps d’une rue, les japonaises sortir de leur conformisme et oser des styles très personnels. La plupart des filles seront ravies de se laisser prendre en photo si vous demandez la permission !

16:30 Un carrefour d’enfer à Shibuya

La dernière étape de la journée est le quartier de Shibuya mondialement connu pour son carrefour considéré comme le plus fréquenté du monde. Rendez-vous au premier étage du Starbucks où on peut rester des heures collé aux vitres à observer le balai incessant des voitures et des humains. En face du Starbucks, sur une petite place, se trouve le chien Hachiko célèbre dans tout le Japon pour sa fidélité à toute épreuve. Après la mort de son maître, le petit animal a attendu quotidiennement le retour de ce dernier pendant près de 10 ans!

17:00 Neko Cafe

Pour me remettre de cette journée fatigante, je décide de faire une dernière halte dans un Neko Cafe avant de rentrer à l’hôtel. Devenu très populaires au Japon, ces établissements ont la particularité d’héberger un grand nombre de chat avec lesquels les clients peuvent interagir. Avant de rentrer dans la pièce, il faut enlever ses chaussures, laisser ses affaires dans un casier (sauf l’appareil photo) et se désinfecter soigneusement les mains. Un moment sympa pour les personnes en manque de compagnie ne pouvant pas posséder un animal chez eux. Les chats étaient tous très doux et avides de câlins sauf un petit chaton roux excité qui courrait aux 4 coins de la pièce. J’ai payé au total 1200 Yen (soit un peu plus de 8 euros) pour une demi-heure avec une boisson comprise.

En rentrant à l’hôtel, j’ai fait un arrêt dans un konbini pour acheter un bento à emporter. Ces petits magasins de proximité ouverts 24h/24h au Japon sont très pratiques pour les biens de consommation courante et proposent également de nombreux services : bornes internet, distributeur d’argent, photocopie… J’en ai également profité pour me procurer une carte Suica rechargeable pour pouvoir prendre le métro demain et explorer de nouveaux horizons !

Cet article a été rédigé dans le cadre de mon tour du monde en partenariat avec Asus pour faire la promotion du ZenFone2. Toutes les photos des articles sont prises avec le smartphone ou mon reflex Canon EOS 600D. Toutes les activités sur place ont été organisées par mes soins et les opinions exprimées dans cet article me reviennent.